Retard et rencontre du troisième type... [ Scilion et Raven (Trent?)]

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Retard et rencontre du troisième type... [ Scilion et Raven (Trent?)] 081112014208260262744975

Kalia se précipita dans les escaliers du bâtiments, grimpant les marches quatre à quatre malgré son point sur le côté. Elle faillit perdre son sac dans sa course et manqua par trois fois de se péter la gueule dans les escaliers... Ce qui ne l'empêcha pas de trouver porte close pour le cour de Lettres. Leur professeur avait été très claire là-dessus : si la porte était fermée lorsqu'un élève arrivait, ce n'était même pas la peine pour lui de frapper.

Dépitée, Kalia adorée les Lettres, malgré un vieux prof réfractaire et ronchon, elle se dirigea vers le bureau du CPE afin d'y faire signer un billet de retard. Hé oui! Même si on n'assistait pas au cour, il fallait avoir un petit papillon rose pour pouvoir assister aux autres. La jeune fille s'arrêta un instant dans le couloir qui juxtaposait le bureau, histoire de rajustait ses cheveux décoiffés par la course et de reprendre son souffle.

Ce n'était pas sa faute si elle et Trent s'était éveillée en retard tout de même! Elle passa volontairement sur la scène du réveil et songea au détour qu'elle avait voulut faire par chez les Bennett, histoire de récupérer de quoi se changer. Elle avait vite changer d'avis en apercevant par la fenêtre du salon son mystérieux grand frère et sa « mère » prenant joyeusement le petit-déjeuner. Elle espérait qu'ils ne l'avaient pas vue... De fait, le réveil en retard, plus la scène omise volontairement par son esprit et le petit détour lui avait valu d'arriver avec dix minutes de retard. Et un aller simple au bureau du CPE.

Songeuse, alors qu'elle frappait un petit coup discret à la porte, elle réalisa qu'elle n'avait encore jamais croisée ce fameux nouveau CPE. Certaines littéraires étaient ressorties du bureau en gloussant et racontant à qui voulait l'entendre à quel point le nouveau conseiller était sexy! Et qu'ils avaient trop de chance d'avoir un CPE aussi canon et un surveillant aussi cool! Et qu'ils étaient vraiment les deux adultes les plus chauds du lycée! A la seule pensée de Raven Thuner = Sexy, Kalia frémit de dégoût. Depuis la fameuse petite visite surprise, Kalia avait tout d'abord nourrit de la crainte, de la méfiance et enfin une colère viscérale envers le mystérieux surveillant. Malgré sa gentillesse et l'attention qu'il lui avait portée, quelques chose en elle lui hurlait qu'elle devait se méfier de lui, ne surtout pas l'approcher.

Enfin, là, c'était un peu loupée, le bureau du CPE étant également le bureau du surveillant exécrée. Malheureusement pour elle...

HJ... T_T Bouh! Le poste nul et court!! Honte à moi!

Scilion rajusta un peu sa chemise dans son pantalon et reboutonna rapidement les deux premiers boutons en entendant frapper à la porte de son tout nouveau bureau tout beau et.. tout sans dessus dessous pour une raison presque mystérieuse. Bon, il n'y avait rien de mystérieux dans cette affaire mais c'est un post tout publique. Pour son premier jour d'activité dans la fonction publique, ça commençait plutôt mal. Du moins, tout dépendait du point de vue et en regardant Raven qui s'était replacé à son bureau avec un magazine de guitare à la main et un air très innocent, Scilion se disait que finalement, la journée ne commençait pas si mal que ça en fait. On aurait pu croire le contraire après que le nouveau C.P.E ait dû participer à une réunion pour y être présenter au reste du personnel de l'établissement.

Normalement, il s'y serait ennuyé ferme sans parler de la présence d'Arès mais en fin de compte, la réunion avait été assez mouvementée. Scilion en était ressorti avec l'intime conviction que Raven n'avait pas finit de lui faire payer sa petite cachotterie sur son emploie et l'ange sut également qu'il détestait les portables. Ces saletés d'engins étaient bien trop faciles à manipuler... par les autres ! Une fois que tout le monde, c'est à dire votre pseudo employeur et votre petit-ami, ont votre numéro de téléphone, plus moyen d'être tranquille deux petites minutes. Scilion regarda l'appareil démoniaque, presque ! d'un oeil mauvais. Pour couronner le tout, la sonnerie qu'avait sélectionner Arès était d'une rare débilité comme on en fait peu. Heureusement d'ailleurs ! Il se tourna ensuite vers Raven qui lisait tranquillement son magazine sans se soucier que quelqu'un avait frappé à la porte. Le fait est qu'il ne savait pas si la personne derrière la porte était là pour lui ou pour Raven sauf que celui-ci ne semblant pas avoir du tout l'intention de travailler, Scilion se résigna.

Il vérifia une dernière fois que rien qui doive pas être vu le soit, comme une braguette ouverte par exemple puis il observa son bureau dont tous les papiers initialement dessus se trouvaient par terre mais ne se précipita pas pour les ramasser. Ça attendra bien 5 minutes, se disait-il. Scilion aurait bien aimé continuer de "discuter" avec Raven mais depuis le temps qu'on avait frappé, il risquait de recevoir un élève en boule et pour un peu qu'il s'agisse de Shane Williams alias "sa-mission-obligatoire-de-surveillance-qui-le-soule-grave!" et il allait encore avoir des problèmes. Peut-être que Raven le soutiendrait ? Ou peut-être pas ! Dans un cas comme dans un autre, il fallait au moins justifier son salaire maintenant. Au moins un minimum alors il se résigna à inviter la personne à entrer dans l'espoir de s'amuser un peu avec son première victime.... Cela lui remonta le moral à bloc et il lança amusé.

Euh... entrez !

HJ: pas mieux mais c'est un peu normal pour le moment non ?! (l'excuse)

Raven, jeta un coup d'oeil par-dessus son magazine et ne put retenir un sourire ironique. Certes Scilion venait de se rajuster avec un fort esprit d'à propos mais la plupart de ses vêtements étaient froissé, notamment sa chemise dont un des pans du col s'obstinait à pointer vers le haut, frôlant gracieusement sa joue comme une caresse... A présent rêveur, le surveillant maugréa une malédiction inintelligible envers le petit boutonneux qui avait osé les déranger en plein boulot.

Oui, bon d'accord, peut-être pas vraiment en plein boulot. Il jeta un autre coup d'oeil qu'ils s'apprêtaient tous deux à dignement baptiser et poussa un soupir intérieur de regret. Bien. il aurait le temps de reprendre leur petite ' conversation' plus tard. Il replongea distraitement dans son magasine et ordonna mentalement à l'adolescent qui se se tenait derrière la porte de ne pas faire traîner les choses.

Il jeta un nouveau coup d'oeil à Scilion, eut un petit rire goguenard puis se leva et prit de pitié pour son honneur de CPE tout juste nommé, le rajusta soigneusement. Il lissa consciencieusement les plis de la chemise à l'aide de la paume de sa main, la rentra soigneusement dans le pantalon, le recoiffa quelques peu...

Puis se recula pour juger de l'effet produit et eut un petit sourire appréciateur. Il regarda le suçon qu'il lui avait fait le matin même, décida qu'il ne se voyait pas tant que ça puis retourna derrière son bureau, non sans avoir murmuré à l'attention de son amant :

Ce n'est que partie remise, Sexy...

Il se mit à tourner les pages de son magasine, faisant mine d'être très occupée alors que le CPE qui partageait son lit et sa vie lançait d'une voix qui ne laissait rien transparaître de ces activités précédentes. Il salua l'effort et les progrès puis se figea brusquement. Il délaissa son magasine sans remords pour river son regard à la porte de bois.

Comment ne l'avait-il pas senti plus tôt? L'énergie qui pulsait à travers le bois et le béton aurait dû l'alerter depuis un bon moment ! Kalia Bennett se trouvait derrière cette porte. Il fronça un instant les sourcils puis se détendit brusquement. Bien se serait l'occasion de voir si Matthew avait bien commencé son travail de grand frère....

HJ J'ai pas fait mieux....

La main posait sur la bandoulière de son sac, qu'elle tripotait nerveusement, Kalia regardait avec une attention soutenue le plafond, en entendant qu'on lui donne l'autorisation de rentrée. Il y avait une araignée, une de ses araignées qui avait de longues, longues, longues pattes toutes fines qui courraient sur un vieux fil de toile d'araignée, déséquilibrée par le souffle du vent et par le fait que le fil était emplie de gros mouton de poussière gris. D'ailleurs, le coin droit du plafond était particulièrement sale, garnie de toile d'araignée emplies de poussières, de cheveux, comment diable étaient-ils arrivés là?, et de toutes sortes de papiers et de mégots de cigarette, ou autres mégots suspicieux...

Elle avait une violente envie de déguerpir, une partie de sa raison lui dictant de pas rester dans les parages alors qu'elle avait conscience que cet homme joué un double jeu. Il se prétendait un soutien, un conseiller, un 'ami' mais la petite voix dans sa tête n'avait de cesse de lui dire de ne pas le croire. Cet homme menait un double jeu, il y avait quelque chose de sombre, de noire... Mais ces pieds, restaient fermement rivés au sol au lieu de la portée loin, loin, très loin de ce bureau. D'un point de vue scientifique, c'était un phénomène assez fascinant. Imaginez donc un corps, ou tout du moins une partie, qui n'en ferait qu'à sa tête, n'écoutant pas les ordres reçu par le cerveau. Pire encore, n'écoutant pas les ordres donnés par le propriétaire du corps lui-même!

Kalia était en train d'imaginer une main en pleine rébellion contre son propriétaire, refusant entre autre de lui curer le nez ou de lui gratter les fesses, usage peu valeureux d'une main nous devons l'admettre. La main coupable, malgré les nombreux rappels à l'ordre de son propriétaire et les menaces, dont une qui avait pris effet, se voir enfermer dans un sac pendant 5 jours, venait pour marquer sa rébellion de commettre un acte des plus vils. Un assassinat. ( idée libre sur une nouvelle de Werber ^^)

Lancer en plein dans son étrange nouvelle, Kalia mis un bout de temps à réaliser qu'une voix avait filtrée à travers la porte :

Euh... entrez !

Il lui fallut une bonne minute pour s'en rendre compte, une part de son cerveau nota quand même avec perplexité le ton visiblement amusé de la voix, et elle ouvrit la porte précipitamment, balbutiant un faible ' Excusez-moi' , les joues rougit par la honte.

C'était la première fois qu'elle voyait le CPE. C'était un homme plutôt jeune, 30 ans? Peut-être même moins. Elégant dans son allure, assis bien droit, rappelant par la même sa position d'autorité, mais d'une façon si nonchalante qu'il vous mettait en confiance... Enfin, en faisant abstraction de son regard bleu de glace, qui la fixa, comme s'il la transperçait de part en part, l'analysant méticuleusement. Et aussi... La grande paire d'ailes noires dans son dos, s'étalant majestueusement de part et d'autres de son corps.

L'adolescente resta interdite une seconde, les yeux écarquillés puis referma précipitamment la porte, le souffle court. Qu'est-ce que...? Durant cette courte seconde, la jeune fille avait eut la sensation que tout était parfaitement à sa place dans le bureau. Mais bon sens, le CPE avait des ailes noires dans le dos !!! Ça, ce n'était pas censé être considéré comme étant quelques choses de normal! Les anges, les chérubins, ne faisait pas partit du monde réel! Si jamais elle sortait ça devant quelqu'un, elle était bonne pour l'asile psychiatrique !

... En attendant, elle était bonne pour une heure de colle si elle continuait ce petit manège. Les joues encore plus cramoisies, elle respira un grand coup et poussa de nouveau la porte du bureau. En prenant bien soin de fermer les yeux.

* Pitié, pas d'ailes.... S'il vous plaît, je ne veux pas voir ses ailes....*

Elle les rouvrit en déglutissant et poussa un soupir soulagé. Aucune ailes, même pas une plume à l'horizon. Se rendant bien compte que son attitude étrange aller sans doute amener des questions qui la mettrait mal à l'aise, elle souffla précipitamment :

Je... Je m'excuse, je... J'avais oubliée ma veste sur le banc.

Bien évidement, elle n'avait aucune veste à la main quand elle s'approcha du CPE. Zut! Tant pis! Elle fouilla dans son sac à la recherche de son carnet de liaison, dans l'espoir d'en finir au plus vite, quand elle aperçut dans le coin du bureau, Raven Thurner. Son geste se figea alors qu'elle croisa un regard fugace, par-dessus le magasine de musique. La rage, et une peur irraisonnée l'envie. Elle en avait ras-le-bol des épées de Damoclés au dessus de sa tête ! Matthew et puis ce type !!!! Pourquoi n'avait-elle pas une vie normale bon sang ! Sans types bizarroïde qui lui traîner dans les pattes !!!!

Et pourquoi ce n'était pas eux qui avait cette foutue épée au-dessus de leurs têtes, hein?!!!!! Elle reprit ses recherches et tendit un peu sèchement son carnet à l'homme :

Je suis en retard, il me faut un billet.

Tout à son empressement de quitter les lieux au plus vite, elle ne remarqua qu'un autre phénomène étrange venait de se passer. Aussi silencieuse que la nuit qui tombe, une épée à la lame mesurant une bonne cinquantaine de centimètres, luisante dans la lueur du soleil matinale, venait de surgir au-dessus de la tête de Raven Thurner. Tout aussi silencieuse que son apparition, elle oscillait entre l'épaule droite et l'épaule gauche du surveillant, semblant se demander quel côté était le mieux pour frapper...

Mon prof de lettre ne voudra pas me laisse retourner en cour sinon....

Elle leva de nouveau les yeux et regarda le CPE. Pour refermer ses paupières aussitôt. Maudites ailes !

HJ Fini-euh !!! C'est un peu mieux, non les garçons?!

» Bergerie ou gueule du loup ? [PV Raven/Scilion]
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» La mission de Scilion
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» Début de la mission de Scilion.

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