Le noir sied mieux à mes ailes comme à mes projets.

" WHO I AM "

LE PARADIS PERDU ?

Debout tel une statue immobile comme chaque jour, à chaque secondes qui s'écoulaient devant les portes du Paradis; des Anges, des Chérubins et autres créatures de Dieu passaient et repassaient se présentant devant le gardien des grandes portes d'un blanc immaculé. Le Gardien lui, ne disait pas un mot, pas une parole. Il veillait, veillait sans cesse sur les Portes du Paradis prenant garde à ce qu'aucun être indésirable en ces lieux saints n'en franchisse le sanctuaire. Sa tâche pouvait paraître simple et nombreux étaient, ceux parmi les plus gradés des créatures ayant accès à ce lieu qui se moquait du pauvre Gardien et de sa tâche ô combien importante mais ô combien ingrate.

En effet, aucune distraction ni permission de s'éclipser un moment n'était permise pour celui qui était chargé de garder les Portes. Le bougre les gardait pour conserver la sécurité du Paradis car de nombreux ennemis ou simples fauteur de troubles désiraient entrer mais la loi de Dieu était formelle et incontournable. Seuls les Anges, Archanges et Chérubins pouvaient entrer dans la demeure de Dieu et tous ceux qui seraient pris à essayer de s'y introduire seraient châtiés. Pour ceux qui repartiraient sans faire d'histoire, ils seraient simplement avertis de ne plus se risquer à recommencer mais ceux qui tenteraient d'apporter le chaos seraient condamnés à mort, brulés vifs par le feu immortel que le Gardien créerait. Car si l'on pensait en regardant le garde, que Dieu était fou de laisser un Ange veiller sur les Portes du Paradis sans armes, c'est que l'on était sot soi-même de sous-estimer sa puissance divine. Le garde ne portait certes pas d'armes, d'aucune sorte sur lui mais il n'en avait pas besoin puisque Dieu l'avait doter dès sa création d'un feu immortel et terrifiant qui coulait dans ses veines et brulait n'importe quel ennemi s'approchant de lui avec de mauvaises intentions.

Les yeux bleu-acier en était le reflet car les flammes qui se matérialisaient quand Scilion le Gardien des Portes du Paradis les invoquaient avaient précisément cette couleur si particulière mais l'ange n'avait que faire de tout cela tant il s'ennuyait. Oui, il s'ennuyait, il était las de veiller sur les Portes et espérait être un jour décharger de sa tâche mais il ne fallait pas trop y compter car pourquoi décharger un être de sa fonction quand il a justement été crée pour cela et qu'il n'existe pas pour ressentir d'autres émotions que celles des ennemis ? La seule raison qui pouvait pousser un Garde à ne plus veiller les Portes sacrées était sa propre mort. Et Scilion était un Ange solide et fort, cela tous le reconnaissait. D'ailleurs il ne se moquaient de lui que assez peu de temps, juste de quoi l'agacer un peu, si toute fois, il daignai prêter attention à ce qui se disait mais les médisants n'allaient jamais assez loin pour provoquer véritablement la colère du gardien. Pourtant, on aurait pu aller assez loin pour l'énerver du fait que Scilion n'écoutait que rarement ce qui se disait spécialement des êtres qu'il reconnaissait comme les médisants. Non, Scilion restait toujours calme, placide et même absent. Il faisait attention à ce que cela ne se oit pas mais il préférait regarder ailleurs, au delà des limites du Paradis. Son esprit se perdait parfois à écouter ce qui se disait au loin, en dessous de lui surtout. Là où les anges n'avaient pas le droit de se trouver en fait. Là où lui, rêvait de se promener, la Terre.

La Terre et tous ces humains, ces êtres si étranges, si différents. Le humains étaient faibles et se détruisaient constamment et pourtant Scilion avait toujours le regard tourné vers eux et une oreille pour écouter se qui se murmurait chez ces êtres qui vénéraient et priait son Seigneur. A force d'écouter et d'observer ce qui s'y passait, Scilion avait vu les changements au cours des siècles. C'était une chose normale pour l'Homme d'évoluer et les Anges ne faisaient qu'en parler sans vraiment s'y intéresser. Ils effectuaient tous leur mission sans chercher plus loin car ils n'étaient fait que pour obéir et pas pour réfléchir mais cela ne suffisait pas à Scilion, il voulait plus ! C'est à partir de là qu'il commença à vraiment focaliser son attention sur ce qui se passait sur Terre. Une occasion lui fut un jour donné de quitter son poste pour partir en chasse. Une chasse après un ennemi qui devait l'emmener sur Terre. Scilion ne pouvait rêver mieux.

Ce n'est pas fini hein ! C'est même loin d'être le cas...

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Le noir sied mieux à mes ailes comme à mes projets.

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