Beaucoup de choses étaient dût au hasard, même les choix de nos trajets... Perséphone n'avait pas l'habitude de prendre cette rue pour se rendre au travail, vu que généralement elle ne s'y rendait pas à pied, mais ce matin, la demoiselle était partie plus tôt pour promener un peu et... réfléchir. Il était rare que la belle aux boucles brunes se rende sur la place Henri Matisse. A vrai dire, la reine des morts était plus habituée aux jardins de la ville, ou à la rue Rockfeller.

La déesse enfantée par Déméter semblait perdue dans ses pensées, réfléchissants à... à quoi d'ailleurs ? Et bien, la déité songeait à sa fille, Tisiphone, et à ses "problèmes". Elle pensait à ce secret qu'elle gardait envers son époux pour aider sa fille. Hadès et Perséphone étaient mariés depuis si longtemps et la brunette n'avait guère l'habitude de lui cacher quoi que ce soit. Contrairement à ce que racontait les auteurs d'autrefois, la divinitée aimait son mari et se confiait souvent à lui, incapable de lui cacher quoi que ce soit, ou si difficilement. Comme cette fête qu'elle avait organisée pour leur cinq cents ans de mariages, qu'elle avait tant peinée à garder secrète.

La déesse poussa un soupir, se tirant de sa rêverie. Il fallait qu'elle arrête de faire ça, de se déconnecter de la réalitée. La dernière fois, elle avait finit par rentrer dans une piétonne. Une créatrice. Kalia Benett qui, comme de par hasard, se trouvait être une amie de Shane et Tisiphone. Sortie de ses pensées, la brunette avisa une femme fort étrange qui marchait rapidement, un peu plus loin devant elle. Alors la belle aux boucles brunes pressa le pas, intriguée par cette personne qui ne lui disait rien de bon. Comme un préssentiment. Bientôt, les doutes de Perséphone se concrétisent, lorsque la femme jette un sac dans un buisson, après avoir longuement bousculé la foule, la déesse fille de Zeus la talonnant de près. Qui pouvait bien être cette femme ?

Soudain, l'étrange personne bifurque et s'engouffre dans une ruelle. La déité entends un cri, un hurlement. Alors elle presse le pas, le cœur battant, se retrouvant bientôt elle aussi dans cette ruelle, l'odeur de sang titillant ses narines. Il y a du sang sur le sol et sur les vêtements de la victime... la vielle dame. Alors la déesse soupire et attrape son téléphone, merveilleuse invention, pour composer le numéro des urgences. Elle indique la position puis raccroche pour essayer, tant bien que mal, de rassurer le gisant et de le tenir en éveil.

Edit après réponse du PNJ pour que ça colle : L'appel arrivait trop tard et la femme se mourrait entre les bras de la divinité. Dans un dernier effort, la pauvre femme lui demanda de protéger Balmung. Le regard de l'olympienne s'alluma soudainement. Cette vieille femme parlait elle de l'épée Balmung ? Il ne fallait pas que cette dernière tombe en de mauvaises mains. Persephone chercha alors l'épée des yeux mais elle n'était pas là. Alors la brunette songea au sac jeté un peu plus tôt. Se précipitant hors de la ruelle, l'épouse d'Hadès fit demi-tour pour le récupérer. Dedans, elle trouva la fameuse épée. La belle la remit dans le sac, pour que personne ne la voit et elle retourna en son royaume, pour la cacher.